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[RP] Moi, ma vie

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Message  Laellia Jeu 29 Juil - 22:54

Je suis née de parents pauvres. Mon père buvait beaucoup et ma mère... ne faisait pas que des choses bien. J'ai grandi dans la misère, à coup de poing pour me faire respecter, à coup de pied pour sortir d'une mauvais impasse. J'ai pas eu la vie facile, mais aujourd'hui, je me sens bien. Si bien...
Et tout ça grâce à elle. Elle qui m'a ouvert les yeux. Elle qui m'a soutenue... Faimoimahle.


Ça commence il y a quelques années, dans une ruelle d'Astrub. Je suis jeune, mais pas conne, j'ai appris à me battre pour survivre, pour échapper à tous ses vautours qui ne pensent qu'au plaisir... Je n'ai pas peur. Sûrement la vie que j'ai menée qui fait ça. Peur de rien, de rien, sauf de la perdre, elle...
J'étais donc dans cette ruelle, seule, enfin, pas tout à fait, y'avait une petite souris grise, mais j'aime pas les souris, donc je l'ai tué. Sans remords. D'une flèche. Et oui, je suis une disciple de Crâ, un peu agile, chanceuse aussi lors de mes tirs, mais surtout sage. Je sais analyser une situation.
Je sortis de la ruelle, il faisait beau, un grand soleil s'étirait très haut dans le ciel, ciel que j'aimerai découvrir... Et je la vis. Elle, assise sur un tonneau, les yeux dans le vide, attendant je ne sais quoi. Je me suis approchée, à vrai dire, j'suis assez belle, et souvent, les jeunes essayent de me draguer. Ils finissent souvent avec une flèche bien placée, si vous voyez ce que je veux dire. Elle était magnifique. Habillée simplement d'un soutient-gorge assez serré, d'un petit pagne gris un peu déchiré. Ca laissait voir ses formes... Et quelles formes!
Je m'approchai encore, étant assez près de son visage pour sentir son souffle, et lui sourit. Elle ne me rendit pas ce sourire, et je fus assez déçue, mais elle m'expliquerai plus tard pourquoi. Je lui dis, d'un air enjoué, qu'elle était très jolie, elle me répondit d'un simple hochement de tête. Déçue une fois de plus. Mais pas décidée à me laisser abattre. Je l'invita à parcourir la cité avec moi, pourquoi, je n'en sais rien, mais ma vie a changé ce jour là...

Oui. C'était définitif. Je la suivrai, enfin là, c'était elle qui me suivait... D'ailleurs, pourquoi avait-elle accepté? Elle semblait triste, limite dégoutée, avant ça... Elle me suivait donc, je l'emmenai dans les coins les plus joyeux d'Astrub que je connaissais, qui se résumaient au zaap, à la taverne et à la banque.
Arrivées à la taverne, je la fis entrer, m'assis à une table et commanda une bière. Je lui demandai ce qu'elle voulait quand elle courut jusqu'à la porte de la taverne, et s'enfuit dans Astrub. La foule était trop dense pour que je la suive, aussi je décidai d'attendre le lendemain pour la retrouver.

Je partis chez moi, en courant, un peu triste, mais son visage, gravé dans ma tête, continuait de me faire sourire. Je devais avoir l'air d'une idiote. Mais peu m'importait, les gens ne m'intéressaient pas, ils pensaient beaucoup trop à leur image. Je n'étais pas de ceux-là, j'étais libre, totalement libre, et il n'y a que ça qui comptait. Tous me dévisageaient. Oui, j'étais une vraie idiote. Vouloir faire ma vie avec cette inconnue, cette inconnue qui, alors que tant d'autres avaient échoué, m'avait fait sourire. Oui. J'étais amoureuse. Follement amoureuse. Sans la connaître. Et je l'avais laissée filer. Au hasard d'une ruelle, j'entendis ce qui ressemblait à une dispute. Une dispute violente. Etant grande amatrice de violence gratuite, je courus jusqu'à l'endroit où se passait la scène. C'était une femme qui, visiblement, était battue par un homme. J'encochais une flèche sur mon arc, attendant le bon moment, et je lâchai la corde. En pleine tête. L'homme gisait au sol, inconscient, probablement mort, mais je m'en foutais. Il l'avait cherché après tout. Je m'approchais de la femme, elle s'appellait Eryline. Elle ne connaissait pas son agresseur. Je lui proposai de la ramener chez elle, elle accepta, encore sous le choc de ce qu'elle avait vécu. Arrivées chez elle, je la regardai rentrer, chancelante, et me promis de ne jamais me laisser faire, ce que j'avais toujours fait. Jusqu'à présent.

Je partis en direction de chez moi. Je réfléchissais. Est-ce que je la retrouverai? Si non, qu'est-ce que je ferai?
J'entrai chez moi, incertaine, et je m'allongeai sur mon lit. Je m'endormis, perdue dans mes pensées.


Réveil difficile. Quelqu'un avait fait du bruit, devant chez moi. Complètement crevée, j'avais pas eu la force d'aller le tabasser. Sûrement un gamin qui trouve ça marrant. Je m'habillais rapidement, attachais mes cheveux, et je sortis. Elle était toujours dans ma tête. Elle, la jolie sacrieuse. Je me mis en route, essayant de prendre le même chemin qu'hier, mais toutes les ruelles d'Astrub se ressemblent, et elle ne mènent pas toutes à elle. Encore son image. Toujours. Pourquoi?! Pas de raison. Je l'aime. Je le sais. Jamais je n'ai eu ce sentiment. Mais je pense que c'est ça. Oui, c'est ça. Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre? Je me perdis dans Astrub, comme d'habitude, mais jamais ça ne m'avait autant ennuyé, de me perdre. D'habitude, je trouve toujours quelque chose à faire. Tirer une souris, mettre mon poing dans le ventre d'un inconnu qui se dresse devant moi. Mais là, rien. Elle m'obsède. Toutes mes pensées vont vers elle. Elle que je ne reverrais peut-être jamais. Si. Je la retrouverais. Même si pour ça je dois chercher toute ma misérable vie. Elle l'illumine. Il faut que je la retrouve!


J'approchais de l'endroit où elle était hier. Le tonneau était là. Mais pas elle. Tristesse. Je repars en sens inverse, mais soudain, je l'aperçois, enfin du moins, je crois l'apercevoir. Penchée à sa fenêtre. Elle discute avec un passant. J'écoute. Il cherche sa route. Elle lui dit qu'elle ne connaît pas bien la ville.

Je m'approche davantage. Elle semble me reconnaître. Me sourit. Je sens mon cœur faire un bond. Incroyable. Elle est si belle. Surtout quand elle sourit. Je lui souris à mon tour, puis tente de lui parler. Je bégaye. Pourquoi? Elle rigole. Elle se moque? Nan, je la fais rire. Un bon point. Elle me propose d'entrer. J'accepte, maudissant ma propre maladresse. J'entre chez elle. C'est spacieux. Bien meublé.

Elle descend les escaliers, sourire aux lèvres, et me dit de la suivre. Elle me fait entrer dans une petite pièce, avec une table et quelques chaises. Elle me fait asseoir, me propose à boire. Je refuse, je n'ai pas soif. J'ai peur. Peur de bégayer à nouveau. Mais ça n'arrive pas. Je lui parle de moi. Puis je lui pose des questions. Elle s'appelle Faimoimahle. Elle vit seule. A cette pensée, je souris. Elle me dit qu'elle habite dans cette cité depuis peu. Elle vient de Bonta la Blanche. Elle a connut une enfance heureuse. Elle a toujours très bien vécue. Jamais elle n'a manqué de rien. Je l'envie. Non. Je suis heureuse pour elle. Elle me propose de repasser, le lendemain. Elle a des questions à me poser. Sur la ville. Sur ses habitants. sur moi...

Après avoir passé une excellente nuit, pleine de rêves d'elle, j'étais en pleine forme. Je m'habillais, en prenant soin, pour une fois, de le faire le mieux possible. Je sortis, les cheveux tressés, chose inhabituelle chez moi, avec le même sourire d'imbécile heureuse que l'autre jour. Je prenais mon temps, en admirant toutes ces choses que j'oubliais quand je regardais le monde. Les arbres, les fleurs. Des choses simples en soi, mais magnifiques. La nature est exceptionnelle. J'étais, pour la première fois de ma vie, heureuse. Heureuse d'être là, heureuse de vivre le moment présent. J'arrivai devant chez elle, et toqua. Elle m'ouvrit rapidement, me fit entrer, non sans m'avoir laissée une bise sur la joue, me laissant humer son parfum par la même occasion. Elle me fit assoir dans la même pièce qu'hier, et me posa des questions, pouvant paraître bêtes, mais qui pour moi, ne l'étaient pas. Pas du tout. J'écoutais ses paroles, non sans poser un regarde assez osé sur son corps. Je remarquai seulement qu'elle était habillée très finement, un simple shorty, et un soutient-gorge, tous les deux marron foncé.

Elle me demanda si j'aimais cette ville, je lui répondis, en rougissant, que je l'aimais seulement depuis sa rencontre. Elle rougit à son tour. Fortement. Je lui demandai si tout allait bien, elle me dit que oui, parce que j'étais là. Je me levai de ma chaise, passai rapidement une main dans ses cheveux, puis lui proposa de me suivre dans la cité, à nouveau. Elle accepta, et s'accrocha à ma main. J'étais aux anges.

Nous sortîmes donc dans la rue, main dans la main, et, malgré tous les regards qui nous suivaient, nous ne nous lâchions pas. Nous arrivâmes devant chez moi, je lui proposai d'entrer, non sans rougir de honte, car ma maison était très petite, peu meublée, bref, une maison de pauvres...

Et pourtant, elle ne sembla pas étonnée, chose curieuse. Je lui fis découvrir ma maison, en prenant soin de lui cacher l'ouverture cachée sous le tapis, qui devait contenir quelques os des hommes qui avaient voulu abuser de moi. Elle semblait heureuse aussi, enfin, c'est mon impression, et ça me fit chaud au cœur. Une sensation bizarre, cette chaleur, d'abord. Bizarre, mais pas désagréable. Après avoir visité ma maison, nous sortîmes. Nous vîmes la foule accourir vers ce qui semblait le centre de la cité. Que se passait-il?

Nous suivîmes la foule, très compacte, très surprises de voir toute ce monde. J'arrivai au zaap, Faimoimahle sur mes talons, et je compris la raison de cet attroupement: un homme était au centre, tenant à la main une lettre provenant du roi, qui annonçait qu'aurait lieu un tournoi, un tournoi sanglant auquel une seule personne survivrait. Tout le monde était invité, aussi, je décidai d'y participer. J'en avais l'envie. Le courage. Faimoimahle me dit, à l'oreille: "N'y va pas... s'il te plait." Sur le coup, je ne compris pas qu'elle s'inquiétait pour moi, aussi, je décidai d'y participer quand même. Malgré le risque. Je gagnerai. Pour elle. Pour moi. Pour enfin sortir de cet enfer qu'est Astrub.

La récompense était très importante. Quatre millions de kamas. De quoi couvrir mes dépenses à vie. Me trouver une belle maison. Ne plus être obligée de servir de bonne dans la taverne quand je manque d'argent. Quel sale boulot. Elle me dit, plus fortement, qu'elle ne voulait pas que j'y aille. Je lui répondis, d'un air assuré, que je savais ce que je faisais. Le tournoi aurait lieu dans une dizaine de jours. Je lui demandai si ça ne l'a dérangeait pas que je dorme chez elle. Quel culot. Pourtant, elle accepta, joyeusement. J'étais heureuse. Très heureuse. Mais il allait falloir que je m'entraîne. Je pris les maigres affaires qui étaient chez moi, puis j'allai chez elle.

Je lui parlai de ce que je comptais faire. De mon entraînement. Elle me dit alors qu'à Bonta, il y avait une vaste arène, et que des monstres étaient enfermés dans des boîtes. Elle me dit que je pourrai m'entraîner dessus. J'acceptai vivement, et elle me dit alors de prendre une drôle de fiole, que j'en aurai besoin le lendemain. Elle était bleutée. Une image montrant une tour était accrochée dessus.
Elle me dit qu'elle allait préparer le lit. Que je dormirai dans sa chambre. Et elle aussi. Je souris.

Une fois le lit prêt, elle me demanda ce que je voulais manger. Je lui répondis que peu m'importer, que ce n'était pas important. En effet, habituée à vivre dans la misère, j'avais rarement le choix dans ce que je mangeais. Elle me fit le plat le plus délicieux que j'ai jamais mangé. Un requin faucille avec des herbes... Après ça, elle partit dans la chambre, et me dit de venir. Joie. Je montai les escaliers, et, dans l'entrebâillement de la porte, je la vis, en petite tenue, m'attendant, pour dormir ou pour...
J'hésitais, l'observant dans l'entrebaillement de la porte. Après tout, ça faisait pas longtemps que je la connaissais. Et elle m'offrait une place... dans son lit... à ses côtés. Pour dormir? Non. Pour faire quoi? Je sais pas. Si. Je sais. Mais c'est pas possible. Pas maintenant. Pas tout de suite. Non. J'entrai. Finalement, je n'avais pas à me poser de questions. Pas à hésiter. Non. J'affichais un grand sourire. J'étais heureuse. Comme jamais. Vraiment.

Après le moment des questions vient le moment des réponses. Toujours souriante, je m'avançais vers elle, après avoir ouvert la porte. Proche d'elle. Trop proche d'elle. Je sens son parfum... qu'elle sent bon! J'approche ma bouche de son visage. Elle ouvre la sienne. Baiser intense, moment merveilleux. Je me sens mieux, je me sens nouvelle, grandie. J'ai trouvé ma place. Elle ouvre ses bras et m'enlace, je fais de même. Je lui susurre quelques mots doux à l'oreille. Elle me répond par un sourire et m'embrasse à nouveau. Je passe une main sur sa nuque, tout doucement, et je commence à faire quelques caresses, avec le plus de délicatesse possible. Je place ma deuxième main dans le bas de son dos, et je caresse sa peau si douce. Elle est heureuse elle aussi, du moins, je pense.

Je continue mes caresses, avec douceur, posant mes lèvres contre les siennes, la regardant droit dans les yeux. Elle recule précipitamment et tombe du lit. Désillusion. C'était trop tôt. Elle se relève, me regarde, gênée, et sort de la pièce. Je l'appelle, essayant de la convaincre de revenir. Elle ne me répond pas, alors, doucement, je descends, et entend ses sanglots dans la cuisine. Pourquoi pleure-t-elle? De ma faute?!

J'entre dans la cuisine, je m'approche d'elle, et passe une main sur son visage, essuyant quelques-unes de ses larmes. Elle relève la tête, et, toujours adossée contre le mur, me dit qu'elle est désolée, que sa réaction est stupide. Je lui réponds que non. Qu'il faut du temps. Elle me fait un sourire forcée. Je ne comprends pas pourquoi.

Elle se relève, et me dit d'aller dormir, qu'elle me rejoindra plus tard. Je lui réponds que non, que je reste avec elle. Elle me prend la main, et, lentement, la porte à son coeur,. Il bat vite. Très vite. Je me rends compte que le mien est dans le même état, normal sans doute. Elle ouvre la bouche, comme pour parler, mais se ravise, et passe ses lèvres sur les miennes. Elle ne pleure plus.

Elle prolonge son baiser, tendrement, en me prodiguant des caresses dans le bas du dos. Elle plonge ses yeux dans les miens, j'y devine des intentions pas très nettes, j'éloigne ma bouche de la sienne.
Elle me regarde, penaude, et moi, je commence à rire. Très vite, elle comprend, se met à rire elle aussi, avant que je ne m'empare à nouveau de sa bouche. Nous remontons dans la chambre, elle me dit de m'allonger. Doucement, elle souffle sur la bougie posée sur sa table de chevet en orme. Plongée dans le noir total, j'attends le doux moment. Que me réserve-t-elle?

[Je continuerai plus tard]

Laellia
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